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Les jeunes ? Pas tous des as du numérique

Cette année encore, celles et ceux qui ont rejoint les bancs de la HEPN (haute école de la Province de Namur) sont soumis à un « test d’évaluation numérique ». Nécessaire ? Oui. Car si les nouvelles générations sont à l’aise avec le smartphone ou  l’ordi, dont ils servent au quotidien, il n’est pas dit que les jeunes possèdent bien toutes les aptitudes utiles au suivi de leur cursus. Et il importe de repérer les lacunes dès le départ.

À l’analyse, bon nombre d’étudiants auraient plutôt tendance à surestimer leurs compétences en matière numérique. C’est en tout cas ce que le test a démontré par le passé. De quoi s’agit-il ? D’une adaptation de l’outil Pix, développé par la Fédération Wallonie-Bruxelles (et par ailleurs accessible à tout un chacun sur www.pix.org), appelée Pix-Bac-Back. Mise au point par la HEPN, l’Henallux, la haute école Albert Jacquard et la haute école Robert Schuman, elle s’attache à questionner sept compétences de base : de la gestion de données à la résolution de problèmes techniques, en passant par la collaboration ou encore, souvent problématique, la sécurisation de l’environnement numérique.

La phase test dont question s'étendra jusque mi-octobre. Concrètement, les nouveaux étudiants de la HEPN sont invités à rejoindre le grand auditoire pour un parcours de compétences de deux heures. Ensuite, place à l’analyse des résultats… et à une éventuelle remédiation. Selon les cas, quelques liens utiles à explorer ou un nouveau passage du test, mais encadré cette fois et avec, donc, toutes les explications nécessaires. Les jeunes pourront aussi bénéficier des conseils d’un technopédagogue, engagé grâce à un financement européen.

Nouveauté. Un parcours similaire, baptisé Pix T-Pack, est également mis en place pour les nouveaux professeurs de la HEPN. Ce sera pour octobre. Enfin, un dispositif de type Pix est aussi à l’étude pour certaines sections de l’enseignement pour adultes.

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