Covid- 19 - Le mot d’ordre à la Province de Namur : on garde le contact !
Suite à la réunion du conseil de sécurité de ce 17 mars, la Province de Namur avait immédiatement réagi en enjoignant ses agents – et pour peu bien sûr que la nature de leur fonction le permette - à télétravailler de manière systématique et permanente, et ce, jusqu'au 5 avril.
Il avait également été annoncé que le collège provincial se positionnerait ce jour, notamment sur les activités provinciales nécessitant une présence physique afin d’assurer les missions essentielles de service public. C’est chose faite.
Le collège provincial, réuni ce jour, a tenu à répéter que tous les services provinciaux poursuivent leur travail et a fortiori que les missions de service public relevant de la Province de Namur continuent à être assurées. Il confirme la systématisation du télétravail au sein des services provinciaux de manière à garantir la sécurité de son personnel et, quand celui-ci ne peut être d’application, la stricte application des règles élémentaires de distanciation sociale.
On rappellera par exemple que, dans le cadre des activités de ses maisons provinciales du Mieux-Être, la Province de Namur maintient les consultations urgentes de santé mentale sur rendez-vous – les autres consultations étant, elles, effectuées à distance. Et que l’ensemble des services restent accessibles par téléphone.
Enfin, le collège provincial a tenu à indiquer une nouvelle fois que les différents lieux provinciaux ayant pour vocation d’être fréquentés par le public (Château de Namur, domaine provincial de Chevetogne, musée Rops, TreM.a…) sont inaccessibles pour le moment et en tout cas jusqu’au 5 avril.
On garde le contact... et on s’investit !
Par ailleurs, les autorités provinciales ont pris la décision de venir en appui le service de Cohésion sociale de la Ville de Namur.
Deux infirmières du CPMS/SPSE (PMS et santé à l’école) provincial de Tamines-Gembloux ont donc été détachées pour renforcer cette équipe et contribueront à veiller sur la santé des personnes sans abri.
Les maraudes organisées en rue à la rencontre des personnes sans-abri sont en effet renforcées en cette période où les abris de jour sont fermés et où, plus que jamais sans doute, une information adéquate sur les services disponibles et sur les mesures d’hygiène se révèle vitale.
Celles-ci sont assurées par des équipes de travailleurs sociaux accompagnés d’un personnel infirmier issu de diverses associations trop peu nombreux pour assurer l’ensemble des maraudes. Deux agents provinciaux viennent donc en renfort. Leur mission est de participer à la détection de personnes qui pourraient être infectées, notamment via une prise de température.