Plantes invasives
Le projet Alterias
La Berce du Caucase, la Renouée du Japon et la Balsamine de l’Himalaya sont les plus célèbres de nos plantes invasives. Mais d’autres espèces moins connues, encore aujourd’hui utilisées dans nos jardins représentent un danger pour nos milieux naturels. Voici l’origine d’un projet Life dénommé ALTERIAS (ALTER pour alternative et IAS pour Invasive Alien Species (Espèces Exotiques Invasives)). Il s’agit de parler de ces envahissantes afin de les faire encore mieux connaître pour dissuader quiconque de les acheter et de les héberger. Au contraire, mieux vaut se tourner vers les plantes alternatives indigènes qui participent à la biodiversité. Les pouvoirs publics, mais aussi les particuliers peuvent adhérer au code de conduite Alterias.
Soucieuse de l’impact que le développement d’espèces invasives peut avoir, la Province de Namur a signé, le 19 juillet 2012, le Code de conduite élaboré dans le cadre du projet ALTERIAS en concertation avec le secteur horticole. Il s’agit avant tout d’un instrument volontaire contenant cinq mesures à appliquer.
Le Code de conduite propose des bonnes pratiques pour éviter les introductions de ces espèces dans les parcs, les jardins ou encore les espaces verts. Il s'agit d'un instrument volontaire contenant cinq mesures à appliquer :
- Se tenir informé de la liste des plantes invasives en Belgique.
- Stopper la plantation de certaines plantes invasives en Belgique (voir documents utiles).
- Diffuser de l’information sur les plantes invasives au personnel (voir documents utiles).
- Promouvoir l’utilisation de plantes alternatives non invasives.
- Participer à la détection précoce de nouvelles espèces invasives.
La gestion de la Berce du Caucase et de la Renouée du Japon
La Province de Namur a pris des mesures, dès l’année 2010, afin de lutter contre la Berce du Caucase le long des cours d’eau non navigables de deuxième catégorie. Etant donné les
dangers représentés par cette espèce en matière de brûlures, nous avons assuré la formation des équipes de cantonniers de la cellule Cours d'Eau, en matière de techniques de lutte (coupe sous le collet) mais aussi en ce qui concerne les règles de sécurité (équipements de protection nécessaires, évacuation des déchets…).
Des chantiers de lutte sont organisés annuellement, au mois de juin, sur les populations repérées, le long du Petit Bocq, du Burnot ainsi qu'à Eprave.
En ce qui concerne le repérage de nouvelles populations, la Cellule Environnement réalise des missions de terrain d’inventaires en y intégrant la détection des espèces invasives.
En ce qui concerne la Renouée du Japon, la Province de Namur collabore à un projet pilote afin de tester une méthode de lutte basée sur l'injection directe d'herbicides dans la tige des renouées, sur le bassin de l'Eau d'Heure. Ce projet se fait en collaboration avec le Service public de Wallonie, la Province de Hainaut et le Contrat de Rivière de la Sambre.