Profondeville inséparable de la Meuse
À mi-chemin entre Namur et Dinant, Profondeville a fait du fleuve qui le courtise son compagnon inséparable, entité à découvrir lentement, méticuleusement, amoureusement, des pommiers fleuris du plateau de Bois-de-Villers aux grottes de Lustin, de l’arboretum de Profondeville aux deltaplanes de Rivière, des maisons de pierres d’Arbre aux joyaux anciens du centre de Lesve.
D'une superficie de 5043 hectares, l'entité de Profondeville comptait 12 953 habitants au 1er janvier 2016. La Meuse traverse la commune sur près de 8,3 kilomètres, l'ensemble des autre cours d'eau en totalisant 14,27. Enfin, dernier chiffre, Profondeville dispose de 220 kilomètres de voiries viabilisées.
L'histoire a marqué Profondeville de son empreinte. L'entité porte des traces d’occupation dès le néolithique. La romanisation de la Gaule la plaça sur le tracé de deux voiries l’une, la route de Floreffe, actuelle RN928, l’autre, la route « des morts », l’actuelle voie descendant des quatre bras de Bois-de-Villers, traversait la Meuse au lieu dit la Sauvenière à Profondeville pour remonter vers Lustin et les villas romaines proches de Maillen.
La fin du Moyen Âge comptât déjà les débuts des différentes communes composant l'entité (Arbre, Bois-de-Villers, Lesves, Lustin, Profondeville et Rivière). La principauté de Liège arrivant jusqu’au cœur même de celle-ci, incluant Lustin dans sa zone d’influence. Le Burnot, rivière tour à tour placide et tumultueuse, donna force et vie à des moulins et autres forges, moteurs d’une activité sidérurgique et cimentière, jusqu’à la moitié du XXe siècle.
L'entité ne fut pas épargnée lors des conflits mondiaux : escarmouches, bombardements, chutes d’avions émaillèrent ces années noires qui virent nombre de ses habitants perdre la vie.
Profondeville, c'est encore un cadre champêtre, des habitations typiques de certaines époques : maisons villageoises construites avec la pierre extraite de son sol, grosses bâtisses aux allures de châteaux, villas mosanes du début XXe siècle, église contemporaine dessinée par l’architecte Bastin et vastes lotissements issus des golden sixties. Cela attira, à une époque, des citadins en mal de vacances, et séduit aujourd'hui des ménages à la recherche d’un lieu pour s’établir, à proximité de cette capitale wallonne